Au travers de nos différents articles dans lesquels nous réfutons les idées reçues, nous avons à cœur de préciser que la qualité d’un vin dépend de nombreux facteurs.
Et n’est donc pas toujours liée à son âge ! Le cépage, le terroir, le millésime ou encore le travail du vigneron influent sur la valeur d’un vin. Et en effet, l’âge peut ajouter de la complexité à certains, mais n’est en aucun cas garant de sa qualité. Globalement, chaque vin à un idéal de vieillissement distinct au-delà duquel il déclinera définitivement. Le vin est vivant, donc doté d’une espérance de vie. C’est pourquoi il doit être bu à son apogée, soit au moment où il atteint sa maturité optimale pour révéler ses qualités organoleptiques. Et il est ainsi important de comprendre que tous les vins ne sont pas destinés à être vieillis.
Rares sont les vignes qui produisent des jus qui possèdent des qualités de vieillissements, c’est-à-dire qui ont le potentiel de s’améliorer et de gagner en raffinement au fil des années.
Car ils doivent résister à l’épreuve du temps et possèdent donc majoritairement une structure plus marquée : plus tannique pour les rouges et plus acide pour les blancs. Mais si au départ un vin est médiocre, il ne deviendra jamais un grand vin ! En fait, la grande majorité des vins sont produits pour être bus jeunes, généralement dans les deux ou trois ans qui suivent leur confection. Et ces vins ne feront que perdre de leur saveur et arôme s’ils sont vieillis trop longtemps.