Les fleurs bourgeonnent, le soleil commence à pointer le bout de son nez, et vous allez bientôt vous retrouver en terrasse avec vos amis pour boire un verre de rosé (c’est encore mieux si c'est notre Rosé Méditerranée #BONBONARLEQUIN).

Et grâce à nous, vous pourrez briller en société en expliquant que la confection des vins rosés est un peu plus complexe qu’un simple mélange de vin rouge et de vin blanc ! Alors certes, vous avez bien suivi vos cours d’arts plastiques et vous savez qu’il est possible d’obtenir du rose en mélangeant du rouge et du blanc. Mais lorsque l’on parle de vin, une robe rosée est une histoire de vinification. Vous le savez, les raisins noirs peuvent être utilisés pour produire toutes les couleurs du vin. Ce qui donne sa couleur particulière au rosé, c’est le temps durant lequel le moût (le jus du raisin) reste en contact avec la peau des raisins. Car c’est la peau qui contient des pigments et donne sa couleur au vin.



Il existe ainsi deux principales méthodes de vinification pour les vins rosés : la macération et le pressurage direct.

La macération, se rapproche de la vinification des vins rouges mais ne dure que quelques heures, là où elle s’étend sur plusieurs semaines pour produire du vin rouge. Cela permet une extraction partielle des pigments contenus dans la peau des raisins, et donne des rosés plus corsés et concentrés. Le pressurage direct, se rapproche de la vinification des vins blancs. Les raisins sont pressés après la récolte et le jus fermente à basse température, sans contact avec la peau des raisins. Le rosé sera plus clair, frais et aromatique. C’est cette méthode de vinification que nous utilisons pour notre Rosé Méditerranée #BONBONARLEQUIN. Donc non, on ne mélange surtout pas de vin rouge et blanc pour produire un vin rosé. D’ailleurs en France, cette pratique est interdite, sauf en Champagne. Cette dérogation s’explique car il ne s’agit pas d’un mélange de vins finis, puisque cette cuvée subit ensuite une autre transformation qui lui donnera ses bulles.